Table ronde N°1 : La lutte contre l’habitat indigne et insalubre La notion d’habitat indigne fut, à l’origine de l’action du « Pôle national de lutte contre l’habitat indigne ». C’est désormais, en application de l’article 84 de la loi de 2009, une notion juridique introduite à l’article 4 de la loi du 31 mai 1990, dite « loi Besson ». Aujourd’hui, nombreux sont les acteurs engagés dans la lutte contre l’habitat indigne : les collectivités territoriales, divers organismes sociaux, ADIL et autres associations. L’objectif était d’informer et de sensibiliser les maires sur les différentes démarches d’intervention, les outils à leur disposition et bien-sûr le « Plan départemental de lutte contre l’habitat indigne ».
Table ronde N°2 : La désertification médicale La densité médicale qui était de 275 praticiens pour 100 000 habitants en 1985 est passée de 340 en 2005. Le nombre de médecins n’a donc jamais été aussi élevé mais ils sont inégalement répartis sur le territoire, tant en termes de densité que de spécialité. De plus, la diminution de nombre d’étudiants en médecine au cours des années 80 et 90 conduira mécaniquement à une baisse de la densité moyenne des praticiens en France. On estime ainsi que celle-ci sera de 283 médecins généralistes pour 100 00 habitants en 2025 : un niveau quasiment identique à celui de 1985 mais avec des besoins accrus en soins primaires, du fait du vieillissement de la population. Sans surprise, la densité médicale en Ile-de-France est supérieure à la moyenne, avec 373 médecins en activité régulière pour 100 000 habitants. Toutefois, les contrastes sont saisissants. A Paris, a densité est de 742 contre seulement 223 pour la Seine-et-Marne ! Les régions, départements, communes, ont pris la mesure du problème mais quelles initiatives prendre pour l’enrayer ? C’est à cette question que les intervenant ont tenté de répondre au travers d’exemples concrets.
Table ronde N°3 : Le monde agricole : l’Eau L’eau, source de vie est la première ressource renouvelable naturelle. Pour les besoins de la Seine-et-Marne et singulièrement de l’alimentation en eau potable de ses populations, il est essentiel de sécuriser nos réseaux, de protéger nos ressources, et de maîtriser notre consommation. Après avoir dressé un état des lieux sur l’eau consommée en Seine-et-Marne, les intervenants ont évoqué la question de dégradation de la qualité de l’eau, avec la protection de la ressource, les actions curatives (traitements, interconnexions) avant d’aborder successivement l’aspect quantitatif, la gestion de la sécheresse, l’économie de la ressource, la gestion de l’irrigation. Tous ces thèmes ont été illustrés par des exemples concrets avec des témoignages d’élus et d’agriculteurs engagés dans ce défi mondial.
Table ronde N°4 : Sensibilisation des élus à l’entretien de la voirie Les dépenses d’entretien des voies communales font partie des dépenses obligatoires mises à la charge des communes par l’article L.221-2 du code des communes. Il est fréquent de constater que les dépenses d’entretien des voies et chemins communaux constituent l’un des premiers postes budgétaires des communes. Le département de Seine-et-Marne se caractérise par un grand nombre de communes rurales d’une superficie importante entraînant une longueur totale de voirie supérieure à la moyenne et donc un manque de moyens financiers nécessaires à son entretien. Malgré l’aide du Département nombre de communes ne parviennent pas à entretenir de manière satisfaisante leur propre réseau de voirie. Les intervenants ont apporté des informations précises sur les techniques efficaces et adaptées aux situations rencontrées, les solutions possibles pour réparer, les outils à disposition des communes et la responsabilité des maires face à un défaut d’entretien.
Le Rapport moral