La Cour des comptes vient de publier le 14 octobre 2014 son rapport thématique sur les finances publiques locales.

Celui-ci pointe une fois de plus la supposée mauvaise gestion des communes et de leurs élus. Le Président de l’Union des Maires de Seine-et-Marne tient à réagir avec force et vigueur contre cette accusation aussi injuste qu’infondée.

En effet,

– Il est insupportable d’accuser sans cesse les élus et leur gestion communale alors même que l’État porte l’entière responsabilité d’avoir présenté des budgets en déséquilibre et financés par l’emprunt. L’État emprunte pour rembourser la dette publique, les collectivités locales empruntent pour financer des investissements publics, porteurs de développement économique.

– Il est insupportable d’accuser sans cesse les élus et leur gestion communale alors même que l’État impose aux communes un strict équilibre de leurs comptes.

– Il est insupportable d’accuser sans cesse les élus et leur gestion communale alors même que l’État augmente jour après jour le transfert de charges sur le budget de ces mêmes communes. Le nouveau retrait annoncé de l’État sur les rythmes scolaires en est une nouvelle et grave démonstration.

– Il est insupportable d’accuser sans cesse les élus et leur gestion communale alors même que l’État en est réduit à étrangler les communes en appliquant une baisse des dotations sans précédent.

Les Maires sont conscients de leur devoir face à une situation économique et sociale particulièrement dégradée, Jean-Jacques BARBAUX, Président de l’Union des Maires de Seine-et-Marne, rappelle que les 514 Maires du département sont résolument attachés à la relation de proximité qui les lie avec leurs concitoyens.

Les Maires sont les plus à même pour évaluer et pour exercer le lien avec leurs concitoyens et restent donc les mieux placés pour gérer leur budget dans un strict souci de l’équilibre budgétaire sans qu’une Institution, aussi respectable soit-elle, s’élève en censeur alors même que celle-ci n’a pas su ou pu remplir ce rôle jusqu’à présent auprès de l’État.

Le procès de mauvaise gestion financière collective n’est pas acceptable.

On compte 500 000 élus locaux en France dont l’immense majorité est bénévole et 1,9 million d’agents territoriaux, dont plus de 70 % ont une rémunération inférieure à 1,2 SMIC. Ils contribuent toutes et tous à une gestion efficace, dynamique et de proximité.

Demander aux communes de tailler dans les effectifs de leurs agents, c’est réduire ainsi les services à la population !

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